Une belle grève de femmes de Lucie Colliard

Sitôt la grève terminée, les «étrangers» (comme les surnommaient les usiniers) ont quitté le Rosmeur et les sardinières pour d’autres aventures sociales et/ou politiques. C’est ainsi que Lucie Colliard qui était «chargée du travail parmi les femmes» pour le syndicat CGTU, rejoint Bogève dans sa région natale (Haute-Savoie). Aussitôt elle s’attelle à rédiger un récit sur les six semaines qu’elle vient de passer chez les Penn Sardin. Cela donnera Une belle grève de femmes : Douarnenez qu’elle achève le 8 février 1925 et qui sera publié peu après par la Librairie de l’Humanité.

Elle termine son ouvrage par cette exhorte :

« Venez au Parti Communiste comme les sardinières de Douarnenez qui ont expérimenté sa force, sa sagesse et sa forte volonté de soutenir les travailleurs et de les mettre au pouvoir. »

Le 2 février 1928 elle est exclue du Parti Communiste.